Je vais te raconter une situation qui m’est souvent arrivée ces derniers mois.
Si tu ne le sais pas, je suis en pleine création d’une offre d‘accompagnement dont j’ai lancé la bêta test en novembre dernier (maintenant tu sais.)
Et qui dit lancement d’une offre, dit 1001 doutes et incertitudes.
Notamment l’éternel “est-ce que je fais bien les choses ?”. Coucou syndrome de l’imposteur jamais bien loin.
La beauté d’une bêta test c’est de pouvoir co-construire ton offre avec tes testeurs et d’avoir leurs feedbacks.
C’est là le début des problèmes.
Certes, tu testes ton offre avec des personnes, mais ces bêtatesteurs restent des clients.
Pour ma part, le deal était un tarif avantageux et des recommandations en échange de mon cerveau pour le projet. Je donne tout ce que je sais pour aider mes bêtatesteurs.
Mais voilà, partir de là apporte aussi son lot de stress.
Et notamment, le syndrome de l’imposteur et le perfectionnisme pour moi (vilain défaut, à bannir).
Tu te mets la pression pour que tes clients soient satisfaits de ta prestation.
Et je l'ai ressenti au moment de la lecture des réponses aux sondages que j’envoyais à la fin des séances d’accompagnement.
J’avais peur de lire des retours me disant que la séance n’était pas bien.
J’adoptais donc la stratégie de l’autruche.
Résultat : procrastination, remue-ménage des méninges et boule au ventre.
La première hécatombe a été lors du premier questionnaire.
La réponse à une question m’a stressé pendant des jours avant de pouvoir en débattre avec mon client.
(Si tu te demandes, la question était : Quelles émotions ce 1er entretien a suscitées en toi ? Et la réponse “De l'appréhension, Dur d'imaginer la suite 😰” 💀)
Comment dire que j’étais peu fière au début du rendez-vous suivant.
Des jours sont passés à me demander ce qui s’était mal passé, ce que j’avais loupé et surtout comment rattraper le tir.
Des scénarios catastrophes se dessinaient déjà dans mon esprit.
Alors j’ai pris sur moi, demandé ce qui n’allait pas, comment m’améliorer et appliqué.
Et voilà un client satisfait pour les séances suivantes (Jérôme si tu passes par ici 😉).
Sauf que, rebelote des mois plus tard.
Une phrase a changé la confiance que j’avais gagnée. Et j’ai failli retomber dans les mêmes travers.
La chose qui a changé cette fois :
J’ai noté la remarque sur un bloc-notes
J’ai décidé de ne pas y penser (l’autruche on disait 👀).
J’ai attendu le rendez-vous client pour en parler.
Et ouf, soulagement : la cause du problème n’était pas ce que je pensais.
J’ai failli me faire du mouron pour rien.
La meilleure façon d’éviter le stress
La moralité de mes péripéties ?
La meilleure façon d’éviter le stress, c’est de demander directement à la source du stress.
Lorsqu’un évènement te stresse dans ton activité, ne fais pas l’autruche.
Arrête de te faire des nœuds au cerveau, va au cœur du problème et questionne-le.
Une fois sur deux, le scénario catastrophe que tu te faisais n’existe pas.
Et dans le second cas, tu n’auras pas attendu et tu pourras désamorcer la bombe avant qu’elle n’explose.
Quel genre de stress peux-tu éviter dans ton quotidien ?