12 idées pour reprogrammer ton cerveau cette année.
#50. Entrepreneur ou philosophe des temps modernes ?
Tu sais, parfois je me dis qu’il y a des entrepreneurs philosophes. Ceux qui partagent le fruit de leurs réflexions.
Tu as peut-être des noms en tête, mais moi je pense à Tim Denning.
C’est un entrepreneur australien, lui-même se qualifie d’écrivain.
Et depuis 2017 je suis convaincue que son cerveau mérite d’être connu.
Voici donc 12 pépites qu’il a publiées en ligne.
Let’s go !
Write today. You’ll feel better. Write tomorrow. You’ll feel hopeful. Write the next day. You’ll feel like anything is possible.
Écrire un excellent exercice pour un tas de raisons :
Pour mieux organiser tes idées,
Pour faire des plans sur la comète,
Pour prendre ta place en ligne.
Mais le problème est que si tu crées ton contenu au jour le jour,
Tu vas te retrouver avec le syndrome de la page blanche.
D’où l’importance d’écrire un peu tous les jours. Brique par brique tu construis l’édifice de ta stratégie de contenu et tu évites les pannes d’inspiration.
Constantly being told how you’ll work, when to work, and what to work on is exhausting. It’s a counter-intuitive operating system for a beautiful brain that loves curiosity and creativity.
Je suis salariée, et même si j’ai une responsable, j’ai la chance d’avoir :
Un poste que j’ai créé de A à Z.
La liberté de gérer mes tâches quotidiennes comme je le souhaite, de terminer mes dossiers sans que ma cheffe ne soit sur mon dos.
Mais, même avec cette grande autonomie, je me sens emprisonnée.
Car je n’ai pas la liberté de décider où je travaille, à quel moment et sur quoi.
Et malheureusement, beaucoup n’ont même pas ma chance d’être aussi autonome.
Certain(e)s s’épanouissent dans le salariat,
Mais si tu es comme moi, entrepreneur(e) ou créateur dans l’âme (ou juste en quête de liberté),
Alors le CDI devient vite une prison dorée.
Et tu as l’horrible sentiment que bientôt tu seras comme ton collègue Marc, 20 ans de boite, qui rêve de lancer son projet, mais ne le fait pas parce que c’est “compliqué”. Alors qu’il n’a jamais essayé, enfermé dans son confort.
Unless I force myself, it won’t happen. It sounds painful, but it’s not. It’s really freeing. It’s a sort of self-discipline.”
En gros, il te dit qu’à moins de te forcer à passer à l’action, il ne se passera rien.
Parce que compter sur ta motivation ne t’aidera pas à développer ton activité.
Et même si c’est moins sexy que de dire que tu es motivé(e), il n’y a que la discipline qui ne déçoit pas.
Tu vas me dire que tu préfères faire les choses que tu kiffes.
Sauf que souvent, ce ne sont pas elles qui font avancer ton activité.
Alors, oui il y a des tâches que tu hais comme ta compta, mais si tu ne te forces pas à la faire régulièrement, tu te retrouves à perdre de l’argent.
Donc oui, si tu ne te forces pas à agir, tu pousses ton business vers sa chute.
Rich people realize retiring is a terrible idea….What we want is meaning, not money.
La dernière fois je disais à ma collègue que l’idée de la retraite est une aberration, parce que l’être humain n’est pas fait pour l’oisiveté.
Elle m’a regardé comme une folle, avant de défendre son droit à la retraite.
(C’est en partie de ma faute, car j’ai mal expliqué mon propos).
En fait, Tim défend souvent l’idée que bosser 40 ans pour attendre la retraite et enfin commencer à “vivre” ne sert à rien.
Parce qu’une fois en retraite tu auras l’argent (ou pas), mais certainement pas l’énergie de commencer ta bucket list.
La vérité est que quand on dit attendre la retraite avec impatience (moi la première), ce n’est pas vraiment la retraite qu’on attend.
Mais plutôt la liberté de faire les choses les plus importantes pour nous.
Alors pas besoin d’attendre 40 ans.
Tu peux le faire dès maintenant, mais pour ça tu dois avoir le contrôle sur ton temps.
Et la liberté de travailler comme tu l’entends.
Tim rajoute d’ailleurs : “Don’t die with loads of money and no meaning. You get one life.
How much you progress in life comes down to how much you’re willing to feel fear and still take action anyway. Stop fearing fear so much. One day you won’t be alive to have the luxury of fear anymore.
En 2016, j’ai vécu l’une des pires crises que j’ai connue jusqu’à aujourd’hui.
J’étais étudiante, un stage payé à moins de 500 €, sans bourse, ni APL et un loyer à payer (+ autres factures).
Pendant 1 mois, j’ai mangé du riz avec du ketchup.
Et j’étais incapable de faire quoi que ce soit, parce que la peur de manquer me bouffait le cerveau.
Depuis, je me suis jurée de ne plus me retrouver en galère financière.
Pourtant cette année je suis prête à reprendre ce risque.
Tu dois te dire que je suis folle de me souhaiter ça, mais reste avec moi :
Je veux développer mon activité,
Or mon CDI très confortable est un frein à ce rêve.
Justement parce que je suis dans une situation financière confortable, je ne me donne pas les moyens de progresser comme je le veux.
Alors, je suis convaincue, que parfois ce sont les situations les plus désespérantes qui te mettent un coup de pied aux fesses,
Et te poussent à agir dans le bon sens.
Bon, la news devenait sérieusement longue (+1700 mots),
Alors je te réserve la suite pour la semaine prochaine.
Mais avant de se quitter, j’aimerais ton avis :
Annyeong ✌🏾
Riann.